LES SOCIETES ROCHE ET TRIMERIS PRESENTENT DES PROGRES CLINIQUES DANS LE DEVELOPPEMENT D’INHIBITEURS DE FUSION VIH

Dans la mesure où il existe un besoin croissant d’élaborer de nouveaux traitements anti-VIH, le médicament investigateur T-20 montre une efficacité et une tolérance continues.

Bâle, Suisse et Durham, Caroline du Nord, 1er février /PRNEWSWIRE/ - Un représentant d’une nouvelle catégorie de médicaments destinés au traitement anti-VIH, médicaments appelés inhibiteurs de fusion et crédités de la capacité de modifier les formes de traitement a été présenté cette semaine lors d’un symposium intitulé "Nouveaux objectifs : Inhibiteurs d’entrée", le symposium ayant lieu dans le cadre de la 7ième conférence sur les rétrovirus et les maladies opportunistes qui se tenait à San Francisco.

Le médicament investigateur T-20, développé en commun par les Sociétés F. Hoffmann - La Roche Ltd et Trimeris, Inc., est le premier représentant d’une nouvelle catégorie de composés pharmaceutiques, nommés inhibiteurs de fusion. Les inhibiteurs de fusion opèrent spécialement sur le virus, afin de l’empêcher de fusionner avec la cellule. Un inhibiteur de fusion de la seconde génération, T-1249 est actuellement testé dans le cadre de la Phase clinique I. T-20 et T-1249 sont les seuls inhibiteurs de fusion qui font actuellement l’objet d’un développement clinique. Dans la mesure où ces médicaments ne concernent qu’une seule partie de la durée de vie du virus, on ne s’attend pas à ce que le T-20 et le T-1249 interfèrent avec les médicaments anti-VIH qui existent actuellement.

"Le développement de traitements incluant des médicaments anti-VIH, destinés à combattre le virus d’une manière inédite est aujourd’hui un des besoins médicaux les plus urgents en matière de thérapies anti-VIH, ces besoins n’ayant pas encore trouvé de réponses satisfaisantes", affirme le Dr. David Ho, directeur du Centre Aaron Diamond pour la recherche sur le SIDA. "Presque 40% des malades VIH/SIDA ont subi de multiples traitements restés sans effet ou ont développé une résistance aux médicaments existants ; mais alors que le nombre de décès au SIDA a diminué, le nombre de personnes séropositives continuent à augmenter. Il est fort possible que les inhibiteurs de fusion soient la première nouvelle catégorie de médicaments anti-VIH depuis l’introduction des inhibiteurs de protéases en 1995."

Trente-deux semaines de résultats émanant de la Phase clinique II toujours en cours du T-20 (T20-205) montrent une augmentation de la tolérance et á partir de données initiales de 16 semaines, on a constaté un recul de la charge virale dans le plasma, recul annoncé en septembre 1999 au cours de la 39ième Conférence Interscientifique sur les Agents Antimicrobiens et la Chimiothérapie. Les nouvelles données émanant de cette étude semble montrer une augmentation de cellules CD4, auquel vient s’ajouter le recul observé de la charge virale. L’étude au cours de laquelle les patients connaissaient les produits utilisés et qui s’adresse à un groupe-cible précis évalue le T-20 en combinaison avec d’autres médicaments rétroviraux administrés à 71 personnes adultes séropositives, qui ont déjà reçu le T-20 au cours de tests précédents.

"Nous appuyant sur les résultats encourageants que nous avons pu constater, nous avons récemment étendu les tests afin que les personnes se trouvant dans un stade avancé de la maladie puissent bénéficier du traitement avec le T-20 au-delà de 48 semaines," explique le Dr. Sam Hopkins, vice-président senior des affaires médicales de la Société Trimeris. "La tolérance à long terme du T-20 en combinaison avec d’autres médicaments anti-VIH qui s’est révélée au cours de ce test et la réponse durable dépassent nos initiales concernant cette étude globale au cours de laquelle les patients connaissaient les produits et qui est destinée à des patients se trouvant dans un stade avancé de l’infection VIH."

Roche et Trimeris précisent également que leurs travaux se poursuivent dans deux études supplémentaires actuellement en cours impliquant leurs inhibiteurs de fusion: une étude en Phase II (T-20-206) qui évalue la sécurité et le dosage de T-20 pour des patients qui n’ont encore fait aucune expérience avec NNRTI et qui ont déjà subi des traitements avec des inhibiteurs de protéases et une étude en Phase I du T-1249 (T-1249-101), établissant la sécurité, les pharmacocinétiques et la tolérance de ce composé.

Le T-20 est administré deux fois par jour sous forme d’injection subcutanée ; dans toutes les études qui ont été menées jusqu’à ce jour, on a constaté un faible taux de rejet, ce qui indique que cette forme de dispenser des médicaments est une option viable de l’administration de médicaments.

Cette nouvelle catégorie de médicaments anti-VIH, connus sous le nom d’inhibiteurs de fusion appartient à une catégorie plus large de médicaments investigateurs, connus sous le nom "d’inhibiteurs d’entrée." Les inhibiteurs d’entrée opèrent de diverses manières pour bloquer le virus VIH avant qu’il n’entre dans la cellule, ou bien en agissant directement sur le virus ou bien sur la cellule. La catégorie d’inhibiteur d’entrée regroupe la catégorie des inhibiteurs de fusion de la même manière que deux autres catégories : les inhibiteurs d’attachement et les inhibiteurs co-récepteurs. Les inhibiteurs de fusion, en premier lieu le T-20, sont les plus anciens issus du développement de composés faisant partie de la catégorie des inhibiteurs d’entrée.

En dehors des avancées cliniques, les Sociétés Trimeris et Roche font des progrès en matière de fabrication du T-20 et du T-1249. Les Sociétés ont annoncé le transfert réussi de méthodes vers Roche Boulder, le site dans le Colorado, destiné à la production de lots cliniques à grande échelle. En juin 1999, Trimeris et Roche ont signé un accord prévoyant les tests cliniques complets et le développement du T-20 et du T-1249.

Avec son siège social à Bâle, en Suisse, la Société Roche est à l’échelle mondiale un des groupes pharmaceutiques leaders, orientés vers la recherche et exerçant ses activités en matière de produits pharmaceutiques, de diagnostics, de vitamines et de parfums. Les produits et les servies proposés par Roche ont pour objet la prévention, le diagnostic et le traitement de maladies, améliorant ainsi le bien-être des gens et la qualité de la vie. Ainsi que l’ont montré le développement par Roche d’un des premiers inhibiteurs de protéases à l’échelle mondiale, son extraordinaire technologie de diagnoctic PCR et son engagement, conjointement avec la Société Trimeris, dans le développement d’inhibiteurs de fusion, la Société Roche innove en matière de santé.

Trimeris, Inc. est une société biopharmaceutique de développement et est engagée dans la découverte et le développement de nouveaux agents thérapeutiques, destinés à bloquer l’infection virale en inhibant la fusion du virus avec des cellules hôtes. Le T-20, le produit de la Société Trimeris qui se destine à devenir son produit vedette et qui empêche la fusion du virus immonudépresseur humain (VIH) avec des cellules hôtes se trouve actuellement dans la Phase clinique II et a reçu de la part de la FDA la distinction de procédure rapide. Le second produit candidat, l’inhibiteur de fusion de Trimeris, le T-1249, qui empêche également la fusion VIH a reçu de la part de la FDA la distintions de procédure rapide et se trouve dans la Phase I des tests cliniques.

Pour plus d’informations sur la Société F. Hoffmann - La Roche Ltd portefeuille de produits VIH/SIDA, veuillez visiter le site Internet de la Société http://www.roche-hiv.com Pour plus d’informations sur la Société Trimeris, veuillez visiter le site Internet de la Société http://www.trimeris.com